MEMBRE INFERIEUR
ARTICULATION DU GENOU
RESECTION MENISCALE SOUS ARTHROSCOPIE
Le genou est constitué de la partie basse de l’os de la cuisse (fémur), de la partie haute de l’os situé sur l’avant de la jambe (tibia), et d’un petit os rond (la rotule). Entre les extrémités du fémur et du tibia se trouvent de petits coussins amortisseurs en forme de croissant : les ménisques. Au cours d’un mouvement violent, un de vos ménisques s’est déchiré.
C’est pourquoi votre genou gonfle, vous fait mal et se bloque, parfois de façon brutale et imprévisible.
Cela peut être dangereux dans le sport ou pour certains métiers.
Si a cause de cette blessure vous ne marchez plus normalement, les muscles de la cuisse s’affaiblissent et des douleurs en barre à l’avant du genou apparaissent, témoins d’un mauvais fonctionnement de la rotule.
L’opération se fait sans ouvrir le genou, grâce à un petit câble relié à une caméra (fibre optique) et à des instruments chirurgicaux spéciaux (technique arthroscopique). Soit on endort le bas de votre corps ou votre jambe (anesthésie locorégionale), soit vous dormez complètement (anesthésie générale). Si votre ménisque peut être réparé, ce qui est rare, le chirurgien fixe la partie déchirée dans sa position d’origine. Dans le cas contraire, il la retire.
L’opération dure habituellement entre 15 et 30 minutes.
LA RÉ-ÉDUCATION POST-OPÉRATOIRE ET LA REPRISE DES ACTIVITÉS
Vous pouvez commencer à marcher dès votre sortie le soir. Au fil des jours suivants, vous reprenez une marche de plus en plus normale. Il faut limiter les déplacements pendant les 10 premiers jours pour éviter que le genou ne regonfle.
Après la première semaine, la rééducation chez votre kinésithérapeute peut commencer, consistant à retrouver la souplesse de votre genou et la force musculaire de votre cuisse.
La reprise du volant est envisageable au 5ème jour. Celle du travail survient en général après le 15ème jour et cela en fonction de votre profession, une activité de bureau pouvant être plus précoce. Les activités sportives débutent généralement entre le 2ème et le 3ème mois.
LES RISQUES ET COMPLICATIONS
C’est une opération légère.
On peut cependant citer les risques suivants, qui restent très rares : Des muscles, tendons, ligaments, nerfs ou vaisseaux sanguins peuvent être abîmés, accidentellement pendant ou après l’opération, suite à un gonflement trop important du mollet ou à un déplacement des moyens de fixation du ménisque. Cela peut nécessiter une réparation et créer des problèmes de fonctionnement ou de sensibilité de certaines parties de la jambe.
Si des microbes envahissent la zone opérée (infection), il faut un traitement médical prolongé et parfois une nouvelle opération.
Si nécessaire, vous prenez un traitement pour éviter la formation de bouchons de sang (caillots) dans les veines des jambes (phlébite).
Il est normal qu’une zone reste sensible pendant trois à six semaines.
Ne soyez pas trop confiant, cela augmente le risque d’accident ! Une nouvelle déchirure est toujours possible. Il y a toujours un risque que le cartilage s’use trop vite chez les patients jeunes à qui on a enlevé le ménisque.
SUTURE MENISCALE
L’intervention consiste à suturer la partie déchirée du ménisque quand celle-ci peut faire espérer une cicatrisation.
Elle est réalisée sous arthroscopie, c’est à dire sans ouvrir l’articulation. Deux petites incisions de 5 mm chacune sont réalisées en avant du genou. Une petite caméra est introduite par l’une d’entre elles pour visualiser l’articulation. Des petits instruments sont introduits par l’autre incision pour réaliser le geste chirurgical.
Un ou plusieurs fils montés sur des petites ancres sont passés dans le ménisque et noués entre eux pour refermer la lésion sur elle-même. Ils permettent de stabiliser la lésion méniscale, le temps que celle-ci puisse cicatriser.
Les lésions cartilagineuses peuvent être traitées dans le même temps opératoire et cela en fonction de leur nature.
L’intervention peut être réalisée sous rachi-anesthésie ou bien sous anesthésie générale. C’est votre anesthésiste qui décide avec vous de la meilleure anesthésie en fonction de votre état de santé.
Elle dure en moyenne une demie-heure et se fait lors d’une journée d’hospitalisation en ambulatoire.
Le traitement de la douleur sera mis en place, surveillé et adapté de manière très rapprochée dans la période post-opératoire.
La marche et l’ppui seront en fonction du type de la lésion et sa localisation. La marche s’effectue à l’aide de deux cannes pendant 4 semaines afin de soulager le genou de votre poids. Après la première semaine, la rééducation chez votre kinésithérapeute peut commencer, son but est de préserver la souplesse du genou et de maintenir la masse musculaire.
LES RISQUES ET COMPLICATIONS
C’est une opération légère.
On peut cependant citer les risques suivants, qui restent très rares : Des muscles, tendons, ligaments, nerfs ou vaisseaux sanguins peuvent être abîmés, accidentellement pendant ou après l’opération, suite à un gonflement trop important du mollet ou à un déplacement des moyens de fixation du ménisque. Cela peut nécessiter une réparation et créer des problèmes de fonctionnement ou de sensibilité de certaines parties de la jambe.
Si des microbes envahissent la zone opérée (infection), il faut un traitement médical prolongé et parfois une nouvelle opération.
Si nécessaire, vous prenez un traitement pour éviter la formation de bouchons de sang (caillots) dans les veines des jambes (phlébite).
Il est normal qu’une zone reste sensible pendant trois à six semaines.
Ne soyez pas trop confiant, cela augmente le risque d’accident ! Une nouvelle déchirure est toujours possible. Il y a toujours un risque que le cartilage s’use trop vite chez les patients jeunes à qui on a enlevé le ménisque.
LES RÉSULTATS
La disparition des blocages, des gonflements et des phénomènes d’instabilité est rapide après l’intervention. La récupération complète de la mobilité et de la force musculaire survient en général entre le 2ème et le 3ème mois.
Le résultat sur la douleur peut dépendre de l’existence de lésions cartilagineuses sous-jacentes. Un traitement médical complémentaire peut alors s’avérer nécessaire pour soulager la douleur et ralentir l’évolution arthrosique.
La cicatrisation n’est pas obtenue dans tous les cas. Une gêne peut alors réapparaître nécessitant une nouvelle arthroscopie afin de réséquer la partie non cicatrisée du ménisque.
Les résultats sont cependant très encourageants car les chances de cicatrisation sont de l’ordre de 60% pour un ménisque interne et de 75% pour un ménisque externe.