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MEMBRE INFERIEUR

ARTICULATION DU GENOU

LA PROTHESE TOTALE DU GENOU

La prothèse totale de genou consiste a remplacer le cartilage usé du genou par des surfaces de glissement artificielles.

L’usure du cartilage met a nu l’os et petit à petit on se retrouve avec une raideur du genou et une aggravation du schéma de marche causant ainsi des douleurs au niveau de la hanche et du dos.

L’intervention consiste à enlever une partie de votre articulation et la remplacer par des pièces métalliques et plastiques, la prothèse peut être avec ou sans ciment.

L’intervention dure entre 60 et 90 minutes, elle est réalisée dans la majorité des cas sous anesthésie générale. La sortie se fait à partir du troisième jour post opératoire avec un protocole de rééducation spécifique.

 

LES AVANTAGES

La marche s’effectue le jour même de l’intervention. une rééducation progressive et assidue permet au genou de récupérer sa mobilité.

Les cannes et l’attelle sont utiles les premiers jours et sont rapidement abandonnées. La montée et la descente des escaliers se fait à partir du 3ème jour. A la sortie de la clinique, la rééducation peut être réalisée en centre ou chez un kinésithérapeute.
La reprise du volant est envisageable après le 1er mois. Celle du travail survient en général après le 2ème mois et cela en fonction de votre profession, une activité de bureau pouvant être plus précoce. Les activités sportives débutent progressivement après le 3ème mois.

Il existe un temps d’adaptation pour les muscles et tendon au niveau du genou qui varie entre 3 et 6 mois.

Les résultats sont très encourageants puisqu’on retrouve une disparition complète des douleurs et une récupération rapide de la mobilité et de la force musculaire dans la grande majorité des cas. La marche normale sans boiterie est généralement obtenue dans le mois suivant l’intervention.
Même si la reprise des activités est souvent complète, il est tout de même préférable d’éviter les travaux de force et les sports violents. Ces activités peuvent augmenter l’usure et diminuer la durée de vie de la prothèse malgré l’utilisation de nouveaux matériaux plus résistants. Certaines activités comme le vélo, la natation, le golf ou la randonnée sont cependant possibles voire conseillées alors que la prudence s’impose pour le ski, le tennis et le footing.
La durée de vie moyenne d’une prothèse du genou est d’environ 20 ans. En fait, au bout des 20 ans, plus de 90% des prothèses implantées restent en place et ne posent pas de problèmes particuliers. On peut espérer qu’avec les progrès des techniques d’implantation et des matériaux utilisés aujourd’hui, les résultats seront encore meilleurs avec une longévité plus importante.

 

LES RISQUES

En plus des risques communs à toute intervention chirurgicale et des risques liés à l’anesthésie, notons quelques risques plus spécifiques à cette chirurgie :
Une raideur articulaire peut se développer si la rééducation post-opératoire n’est pas bien prise en charge.
Il est possible que la zone opérée saigne après l’intervention et qu’il se forme un hématome. En fonction de l’importance du saignement, une évacuation de l’hématome ou une transfusion peuvent s’avérer nécessaires.
La survenue d’une infection de la prothèse, bien que rare (risque inférieur à 1 % dans notre établissement), est une complication sévère puisqu’elle peut nécessiter le changement de la prothèse ainsi qu’un traitement antibiotique de longue durée. Quand elle est détectée rapidement, un simple lavage de la prothèse et une mise sous antibiotiques peuvent être suffisants.
Les nerfs et artères qui entourent le genou peuvent être accidentellement blessés. Cette complication exceptionnelle peut occasionner une douleur, une perte de la sensibilité voire une paralysie de certaines parties de la jambe. En cas de lésion artérielle, une chirurgie vasculaire peut être nécessaire.
Des petits caillots de sang solidifié peuvent se former et se coincer dans les veines de la jambe occasionnant une phlébite. Afin de prévenir cette complication, un traitement anticoagulant est prescrit pendant plusieurs semaines.
Les risques énumérés ne constituent pas une liste exhaustive. Votre chirurgien donnera toute explication complémentaire et se tiendra à votre disposition pour évoquer avec vous chaque cas particulier avec les avantages, les inconvénients et les risques de l’intervention.

RESECTION MENISCALE SOUS ARTHROSCOPIE

Le genou est constitué de la partie basse de l’os de la cuisse (fémur), de la partie haute de l’os situé sur l’avant de la jambe (tibia), et d’un petit os rond (la rotule). Entre les extrémités du fémur et du tibia se trouvent de petits coussins amortisseurs en forme de croissant : les ménisques. Au cours d’un mouvement violent, un de vos ménisques s’est déchiré.

C’est pourquoi votre genou gonfle, vous fait mal et se bloque, parfois de façon brutale et imprévisible.

Cela peut être dangereux dans le sport ou pour certains métiers.

Si a cause de cette blessure vous ne marchez plus normalement, les muscles de la cuisse s’affaiblissent et des douleurs en barre à l’avant du genou apparaissent, témoins d’un mauvais fonctionnement de la rotule.

 

L’opération se fait sans ouvrir le genou, grâce à un petit câble relié à une caméra (fibre optique) et à des instruments chirurgicaux spéciaux (technique arthroscopique). Soit on endort le bas de votre corps ou votre jambe (anesthésie locorégionale), soit vous dormez complètement (anesthésie générale). Si votre ménisque peut être réparé, ce qui est rare, le chirurgien fixe la partie déchirée dans sa position d’origine. Dans le cas contraire, il la retire.

 

L’opération dure habituellement entre 15 et 30 minutes.

 

LA -ÉDUCATION POST-OPÉRATOIRE ET LA REPRISE DES ACTIVITÉS

Vous pouvez commencer à marcher dès votre sortie le soir. Au fil des jours suivants, vous reprenez une marche de plus en plus normale. Il faut limiter les déplacements pendant les 10 premiers jours pour éviter que le genou ne regonfle.

Après la première semaine, la rééducation chez votre kinésithérapeute peut commencer, consistant à retrouver la souplesse de votre genou et la force musculaire de votre cuisse.
La reprise du volant est envisageable au 5ème jour. Celle du travail survient en général après le 15ème jour et cela en fonction de votre profession, une activité de bureau pouvant être plus précoce. Les activités sportives débutent généralement entre le 2ème et le 3ème mois.


LES RISQUES ET COMPLICATIONS

C’est une opération légère.

On peut cependant citer les risques suivants, qui restent très rares : Des muscles, tendons, ligaments, nerfs ou vaisseaux sanguins peuvent être abîmés, accidentellement pendant ou après l’opération, suite à un gonflement trop important du mollet ou à un déplacement des moyens de fixation du ménisque. Cela peut nécessiter une réparation et créer des problèmes de fonctionnement ou de sensibilité de certaines parties de la jambe.

Si des microbes envahissent la zone opérée (infection), il faut un traitement médical prolongé et parfois une nouvelle opération.

Si nécessaire, vous prenez un traitement pour éviter la formation de bouchons de sang (caillots) dans les veines des jambes (phlébite).

Il est normal qu’une zone reste sensible pendant trois à six semaines.


Ne soyez pas trop confiant, cela augmente le risque d’accident ! Une nouvelle déchirure est toujours possible. Il y a toujours un risque que le cartilage s’use trop vite chez les patients jeunes à qui on a enlevé le ménisque.

SUTURE MENISCALE

L’intervention consiste à suturer la partie déchirée du ménisque quand celle-ci peut faire espérer une cicatrisation.
Elle est réalisée sous arthroscopie, c’est à dire sans ouvrir l’articulation. Deux petites incisions de 5 mm chacune sont réalisées en avant du genou. Une petite caméra est introduite par l’une d’entre elles pour visualiser l’articulation. Des petits instruments sont introduits par l’autre incision pour réaliser le geste chirurgical.
Un ou plusieurs fils montés sur des petites ancres sont passés dans le ménisque et noués entre eux pour refermer la lésion sur elle-même. Ils permettent de stabiliser la lésion méniscale, le temps que celle-ci puisse cicatriser.
Les lésions cartilagineuses peuvent être traitées dans le même temps opératoire et cela en fonction de leur nature.
L’intervention peut être réalisée sous rachi-anesthésie ou bien sous anesthésie générale. C’est votre anesthésiste qui décide avec vous de la meilleure anesthésie en fonction de votre état de santé.
Elle dure en moyenne une demie-heure et se fait lors d’une journée d’hospitalisation en ambulatoire.
Le traitement de la douleur sera mis en place, surveillé et adapté de manière très rapprochée dans la période post-opératoire.

La marche et l’ppui seront en fonction du type de la lésion et sa localisation. La marche s’effectue à l’aide de deux cannes pendant 4 semaines afin de soulager le genou de votre poids. Après la première semaine, la rééducation chez votre kinésithérapeute peut commencer, son but est de préserver la souplesse du genou et de maintenir la masse musculaire.

 

LES RISQUES ET COMPLICATIONS

C’est une opération légère.

On peut cependant citer les risques suivants, qui restent très rares : Des muscles, tendons, ligaments, nerfs ou vaisseaux sanguins peuvent être abîmés, accidentellement pendant ou après l’opération, suite à un gonflement trop important du mollet ou à un déplacement des moyens de fixation du ménisque. Cela peut nécessiter une réparation et créer des problèmes de fonctionnement ou de sensibilité de certaines parties de la jambe.

Si des microbes envahissent la zone opérée (infection), il faut un traitement médical prolongé et parfois une nouvelle opération.

Si nécessaire, vous prenez un traitement pour éviter la formation de bouchons de sang (caillots) dans les veines des jambes (phlébite).

Il est normal qu’une zone reste sensible pendant trois à six semaines.


 

Ne soyez pas trop confiant, cela augmente le risque d’accident ! Une nouvelle déchirure est toujours possible. Il y a toujours un risque que le cartilage s’use trop vite chez les patients jeunes à qui on a enlevé le ménisque.

 

LES RÉSULTATS

La disparition des blocages, des gonflements et des phénomènes d’instabilité est rapide après l’intervention. La récupération complète de la mobilité et de la force musculaire survient en général entre le 2ème et le 3ème mois.
Le résultat sur la douleur peut dépendre de l’existence de lésions cartilagineuses sous-jacentes. Un traitement médical complémentaire peut alors s’avérer nécessaire pour soulager la douleur et ralentir l’évolution arthrosique.
La cicatrisation n’est pas obtenue dans tous les cas. Une gêne peut alors réapparaître nécessitant une nouvelle arthroscopie afin de réséquer la partie non cicatrisée du ménisque.
Les résultats sont cependant très encourageants car les chances de cicatrisation sont de l’ordre de 60% pour un ménisque interne et de 75% pour un ménisque externe.

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