MEMBRE INFERIEUR
ARTICULATION DU GENOU
MICROFRACTURES OU PRIDIE
La stabilité du genou est assurée par des ligaments qui sont des sortes de rubans plus ou moins élastiques. Le ligament croisé antérieur, situé à l’intérieur de l’articulation, relie la partie antérieure du tibia à la partie postérieure du fémur. Il empêche le tibia de partir en avant et stabilise le genou lors des mouvements en rotation.
Il peut être rompu à la suite d’un traumatisme, occasionnant une instabilité du genou. Il ne cicatrise pas spontanément dans une position efficace. Les r
La perforation de PRIDIE est une technique d’intervention chirurgicale d’orthopédie qui permet la formation de nouveau cartilage dit « néo cartilage » nécessaire pour soigner certaines maladies du cartilage ou formes d’arthrose.
Le cartilage présente des capacités de réparation et de régénération très limitées. Un défect ne se comble pas spontanément, une lésion partielle ne cicatrise pas d’elle même et un fragment libre peut se coincer entre les surfaces articulaires et endommager le cartilage sain. La chirurgie est proposée en cas de clapet ou de fragment libre symptomatique, ou en présence d’un large défect cartilagineux. Son but est de restituer une surface de glissement homogène, limiter les douleurs, les blocages et les gonflements et ralentir la dégradation articulaire.
L INTERVENTION
L’intervention consiste à extraire une lésion superficielle partiellement ou complètement détachée. Elle traite par ailleurs la zone du défect en stimulant la réparation cartilagineuse.
Elle est réalisée sous arthroscopie, c’est à dire sans ouvrir l’articulation. Deux petites incisions de 5 mm chacune sont réalisées en avant du genou. Une petite caméra est introduite par l’une d’entre elles pour visualiser l’articulation. Des petits instruments sont introduits par l’autre incision pour réaliser le geste chirurgical.
On réalise l’excision de la lésion et la régularisation des bords. L’os mis à nu est stimulé par un instrument pointu permettant de réaliser une surface irrégulière, provoquer un saignement local et relancer le processus de régénération du cartilage.
L’intervention peut être réalisée sous rachi-anesthésie ou bien sous anesthésie générale. C’est votre anesthésiste qui décide avec vous de la meilleure anesthésie en fonction de votre état de santé.
Elle dure en moyenne une demie-heure et se fait lors d’une journée d’hospitalisation en ambulatoire.
Durant tout le temps de la cicatrisation, l’articulation doit être mise en décharge, c’est à dire, qu’il est interdit d’avoir un appui complet sur le membre opéré.
LES RISQUES ET COMPLICATIONS
Une raideur articulaire peut se développer si la rééducation post-opératoire n’est pas bien prise en charge.
Des réactions inflammatoires exacerbées correspondent parfois à une algodystrophie.
Il est possible que la zone opérée saigne et qu’il se forme un hématome. En fonction de son importance, une évacuation peut être nécessaire.
La survenue d’une infection de l’articulation reste exceptionnelle. Cette complication connue nécessite un lavage du genou et la mise sous antibiotiques plus ou moins longue avec éventuellement une reprise chirurgicale.
Des petits caillots de sang solidifié peuvent se former et se coincer dans les veines des jambes occasionnant une phlébite et nécessitant un traitement anti-coagulant pendant plusieurs semaines.
Les nerfs et artères qui entourent le genou peuvent être accidentellement blessés. Cette complication exceptionnelle peut occasionner une douleur, une perte de la sensibilité voire une paralysie de certaines parties de la jambe. En cas de lésion artérielle, une chirurgie vasculaire peut être nécessaire.
Les risques énumérés ne constituent pas une liste exhaustive. Votre chirurgien donnera toute explication complémentaire et se tiendra à votre disposition pour évoquer avec vous chaque cas particulier avec les avantages, les inconvénients et les risques de l’intervention.
La disparition des blocages, des gonflements et des phénomènes d’instabilité est rapide après l’intervention. Le résultat dépend de la localisation et de l’étendue de la lésion.
L’amélioration fonctionnelle et du statut cartilagineux est de l’ordre de 80% en cas de lésion cartilagineuse.
TRANSPOSITION DE LA TUBEROSITE TIBIALE ANTERIEURE
L INTERVENTION
L’intervention consiste à recentrer la rotule dans la gorge trochléenne afin de lui redonner un jeu harmonieux.
Une section de l’aileron rotulien est d’abord réalisée sous arthroscopie, c’est à dire sans ouvrir l’articulation. Deux petites incisions de 5 mm chacune sont réalisées en avant du genou. Une petite caméra est introduite par l’une d’entre elles pour visualiser l’articulation. Des petits instruments sont introduits par l’autre incision pour sectionner l’aileron rotulien externe.
Par la suite, une incision d’environ 5 cm est réalisée à la partie supérieure du tibia. La tubérosité tibiale antérieure est exposée puis sectionnée . Elle est ensuite translatée et repositionnée au milieu du tibia puis fixée par deux vis.
Ces deux gestes permettent de bien repositionner la rotule au milieu de la trochlée et de la stabiliser.
Elle dure en moyenne une heure et nécessite une hospitalisation d’environ 2 jours. Après l’opération, un pansement stérile et une attelle sont mis en place.
Le traitement de la douleur sera mis en place, surveillé et adapté de manière très rapprochée dans la période post-opératoire.
LA RÉ-ÉDUCATION POST-OPÉRATOIRE ET LA REPRISE DES ACTIVITÉS
Le lendemain de l’intervention, le kinésithérapeute vous lève et vous aide à marcher. Le genou est immobilisé dans une attelle et la marche s’effectue entre deux cannes pendant 6 semaines. A la sortie de la clinique, la rééducation est réalisée chez votre kinésithérapeute.
La reprise du volant ainsi que celle du travail est envisageable au 2ème mois et cela en fonction de votre profession, une activité de bureau pouvant être plus précoce. Les activités sportives débutent généralement après le 6 ème mois.
LES RISQUES ET COMPLICATIONS
En plus des risques communs à toute intervention chirurgicale et des risques liés à l’anesthésie, notons quelques risques plus spécifiques à cette chirurgie :
Une raideur articulaire peut se développer si la rééducation post-opératoire n’est pas bien prise en charge.
Des réactions inflammatoires exacerbées correspondent parfois à une algodystrophie. Cependant, de nouveaux traitements existent et permettent de gérer plus facilement cette complication rare.
Il est possible que la zone opérée saigne et qu’il se forme un hématome. En fonction de son importance, une évacuation peut être nécessaire.
La survenue d’une infection de l’articulation reste exceptionnelle. Cette complication connue nécessite un lavage du genou et la mise sous antibiotiques plus ou moins longue avec éventuellement une reprise chirurgicale.
Des petits caillots de sang solidifié peuvent se former et se coincer dans les veines des jambes occasionnant une phlébite et nécessitant un traitement anti-coagulant pendant plusieurs semaines.
Les nerfs et artères qui entourent le genou peuvent être accidentellement blessés. Cette complication exceptionnelle peut occasionner une douleur, une perte de la sensibilité voire une paralysie de certaines parties de la jambe. En cas de lésion artérielle, une chirurgie vasculaire peut être nécessaire.
Une fracture ou une mauvaise consolidation de la tubérosité tibiale antérieure peuvent survenir nécessitant un traitement spécifique.
Les risques énumérés ne constituent pas une liste exhaustive. Votre chirurgien donnera toute explication complémentaire et se tiendra à votre disposition pour évoquer avec vous chaque cas particulier avec les avantages, les inconvénients et les risques de l’intervention.
LES RÉSULTATS
L’amélioration des douleurs et des phénomènes d’instabilité est rapide après l’intervention. La récupération complète de la mobilité et de la force musculaire survient en général entre le 2ème et le 3ème mois.
Le résultat sur la douleur dépend de l’existence et de l’importance des lésions cartilagineuses sous-jacentes. Un traitement médical complémentaire peut alors s’avérer nécessaire.
Une récidive de l’instabilité peut survenir lors de certaines activités, pouvant nécessiter un geste complémentaire.
Les résultats sont cependant encourageants, puisqu’on obtient une amélioration des douleurs et de la fonction du genou dans plus de 80 % des cas et une stabilisation de la rotule dans plus de 90% des cas.